L’art de manger en harmonie avec son corps - l’alimentation dissociéeNous réfléchissons rarement à la manière dont les aliments se combinent dans notre assiette.
Et pourtant, cela influence non seulement notre digestion, mais aussi l’état général du corps : niveau d’énergie, clarté de la peau, qualité du sommeil, voire même notre humeur.
Nous ne vivons pas seulement avec un corps, mais aussi avec de l’énergie.
La nourriture n’est pas qu’une source de calories — elle est porteuse d’informations, de fréquences, de force vitale.
Quand elle entre dans l’organisme, elle ne fait pas que nous nourrir — elle interagit avec notre nature intérieure.
Et selon la manière dont nous associons les aliments, cette interaction peut être soit constructive… soit destructrice.
L’un des premiers à avoir abordé ce sujet de manière systémique
fut
Herbert Shelton, naturopathe, hygiéniste et auteur du concept d’alimentation dissociée — mon maître de cœur dans ce domaine.
Son principe est simple :
tout ce qui est bon séparément ne l’est pas forcément ensemble.Shelton n’était pas seulement un praticien : c’était un philosophe de la nutrition.
Il a observé des milliers de patients et en a tiré une conclusion essentielle :
Le corps humain fonctionne selon des lois précises, et leur non-respect entraîne des déséquilibres.Sa méthode a permis à de nombreuses personnes de se libérer :
- de la fatigue chronique,
- des troubles digestifs,
- des éruptions cutanées,
- des migraines et dépendances alimentaires.
Il ne proposait pas un régime, mais une réflexion nouvelle sur le respect du corps à travers l’alimentation.
L’essence de la méthodeSelon Shelton:
chaque groupe d’aliments nécessite un environnement digestif spécifique.
Lorsqu’on mélange des aliments incompatibles, la digestion ralentit, des fermentations et putréfactions s’installent, des toxines se forment et la flore intestinale est perturbé
Principes fondamentaux :- Protéines + glucides = mauvaise idée
Exemple : viande + pain, poisson + pommes de terre
Pourquoi : les protéines demandent un milieu acide, les glucides un milieu alcalin — ils s’annulent.
- Les fruits : seuls et à distance des repas
Surtout les fruits sucrés et juteux.
Pourquoi : digestion très rapide. Pris après un repas, ils fermentent dans l’estomac.
- Amidons + acides = mauvais mariage
Exemple : pommes de terre + tomates, pâtes + vinaigre ou citron
Pourquoi : les acides bloquent la digestion des amidons (inhibition de la ptyaline).
- Différentes protéines = surcharge
Exemple : viande + œufs, fromage + noix
Pourquoi : chaque type de protéine nécessite des enzymes spécifiques et des temps différents de digestion.
- Le lait : un aliment à part
Il coagule dans l’estomac et gêne la digestion d’autres aliments.
Mieux vaut le consommer seul, ou le remplacer par des produits fermentés.
Concrètement, comment l’appliquer ?L’alimentation dissociée ne vise pas la restriction mais le respect des lois naturelles du corps.
Voici quelques règles simples à adopter au quotidien :- Fruits : le matin ou 30 min avant les repas
- Légumes : compagnons universels — s’associent avec presque tout
- Protéines et amidons : à des repas distincts
(ex. : déjeuner = poisson + légumes, dîner = riz + légumes)
Simplicité dans les assiettes : mieux vaut peu d’ingrédients bien combinésPourquoi ça fonctionne ?Une bonne compatibilité des aliments permet de :
- réduire la charge sur le foie et le pancréas
- équilibrer l’acidité gastrique
- éliminer les ballonnements,
- éliminer la somnolence post-repas
- retrouver légèreté, clarté mentale
- peau plus saine
Association | Pourquoi est-ce nocif ? | Exemples |
Protéines + amidons | Fermentation, ralentissement digestif | Viande + pain, poisson + pommes de terre |
Acides + amidons | Blocage de la digestion des amidons | Pâtes + sauce tomate |
Fruits + tout aliment | Fermentation rapide | Pomme après le repas |
Protéines mixtes | Conflit enzymatique | Omelette au fromage, yaourt + noix |
Exemple de menu dissocié sur une journée :Petit-déjeuner : fruits frais, eau tiède citronnée, un peu de miel
Déjeuner : légumes vapeur + quinoa / riz / pommes de terre
Goûter : quelques noix ou avocat
Dîner : légumes rôtis + poisson ou œufs
Avant le coucher : tisane ou boisson fermentée
Bénéfices cachés de cette approche :- Meilleur transit intestinal et microbiote renforcé
- Inflammation réduite
- Poids plus stable sans frustration
- Moins d’envies de sucre
- Éveil de l’intuition alimentaire
Bien plus qu’un protocole : une pratique intérieureChoisir consciemment ses associations alimentaires, c’est aussi un
acte de présence.
Moins de confusion digestive, c’est aussi moins de brouillard mental.
Moins d’aliments incompatibles, c’est moins d’agressivité envers soi-même.
C’est une forme de douceur, de non-violence intérieure, de respect de soi.
L’alimentation dissociée n’est ni une mode ni un dogme.
C’est un chemin doux vers l’équilibre naturel, une manière de vivre à l’écoute des lois de la digestion.
Pas besoin d’y croire — essaye, et ressens.
Et si on commençait simplement ?- Ne pas mélanger protéines et amidons
- Manger les fruits à part
- Observer les réactions du corps
Combinaisons recommandées :Protéine forte (viande, œufs, poisson, légumineuses) + amidon doux (pomme de terre, patate douce, quinoa, potiron)
ouProtéine douce (algues, produits laitiers, tofu, graines oléagineuses) + amidon fort (céréales)
Exemples à éviter :- Viande + pommes de terre
- Poisson + spaghettis
- Viande ou poisson + céréales
- Pain + fromage
- Œuf + café ou thé
- Fruits en dessert
Essaie... et tu sentiras la différence.
La nourriture deviendra source d’énergie, et non de fatigue.
Ton système digestif te remerciera par une
clarté d’esprit, une peau lumineuse, et un rayonnement intérieur.