Tout sur le stress
Le stress est inévitable pour chacun.
C’est l’ensemble des réactions produites par l’organisme vis-à-vis d’une situation imprévue et inhabituelle, perçue comme menaçante.
Les causes du stress sont nombreuses et liées : au travail, aux études, problèmes financiers, difficultés relationnelles, à la vie de couple, stress posttraumatique, etc.

La réponse adaptative à un même facteur du stress peut être très différente d’une personne à l’autre selon leurs états psychos-émotionnels, leurs expériences passées, leurs capacités d’adaptation, etc.

Le stress aigu occasionnel est même bénéfiques, il aide l’organisme à réagir, ces symptômes ne perdurent pas et disparaissent dès lors que la situation stressante prend la fin.

Le stress chronique est un résultat d’une exposition prolongée et répétée aux situations génératrices de stress.
Les hormones catécholamines : adrénaline, noradrénaline, dopamines sont secrétées en quantités accrues sous cet effet. Et leur augmentation dans le milieu sanguin engendre des impacts physiologiques en cascades : vasoconstriction des vaisseaux sanguine, augmentation du rythme respiratoire, cardiaque, de la pression artérielle, hausse de la glycémie et de la consommation d’oxygène, ralentissement de la digestion, etc.
L’organisme fonctionne en mode « surrégime » : oligoéléments, vitamines, acides aminés sont particulièrement sollicités (voir : surconsommation leurs ressources);
et l'organisme va éventuellement entrer en phase épuisement et développer un déséquilibre d’ordre plus général lié à la gestion du stress par les systèmes : nerveux, endocrinien, immunitaire, cardiovasculaire, digestif.
Il s’agit donc d’une réponse complexe de notre corps et de notre psychisme qui provoque divers impacts : physiques, psychologiques, émotionnels.

Les manifestations corporelles liées au stress : troubles digestifs, douleurs (dorsales, lombaires, cervicales, tensions musculaires), atteintes cutanées (démangeaisons, eczéma, herpes), perturbation du métabolisme du cholestérol et des triglycérides, surpoids, dérèglements gynécologiques, maladies auto-immunes, etc.

Les manifestations psycho-émotionnels : perturbation du sommeil, d’appétit, fatigue, épuisement permanent, troubles de comportements et de l’humeur (déprime, irritabilité, anxiété, agressivité, agitation, tristesse, replis sur soi, perte d’enthousiasme, idées noirs, agitation, hostilité, crises de larmes, addiction variés).

Le stress chronique implique le soutien de l’axe hypothalamo-hypophysaire surrénal (HHS), qui joue un rôle essentiel dans le maintien de l’homéostasie et relie des fonctionnements des systèmes suivants : nerveux central, cardiovasculaire, immunitaire, métabolique, reproducteur.
Si la fonction régulatrice de HHS est mise en veille, ces cinq systèmes sont déréglés et fonctionnent au ralenti, ce qui mène à une moindre efficacité cognitive, relationnel et social.

Le système immunitaire entre en phase d’inflammation, l’un de ses modes de défense avec des impacts sur l’équilibre intestinal et sur la régulation du tonus musculaire lisse par une diminution des concentrations en calcium et l’inhibition des interactions actine-myosine.
Plus le stress fort et durable, plus ses conséquences néfastes et irréversibles sur la santé : dégénérescence des cellules et des tissus, des parois, vaisseaux, l’épuisement des glandes surrénales et du pancréas, augmentation des taux de radicaux libres, etc.
C’est une menace réelle pour la santé, une source de la plupart des maladies telles que : asthénie générale, maladies respiratoires (asthme, bronchites, angines), allergies, diverses infections, maladies cardiovasculaires (infarctus, arythmie...), auto-immunes (sclérose en plaque, polyarthrite rhumatoïde, maladie de Crohn…), dermatologiques (eczéma, herpes, zona, perte de cheveux, pelade…) , neurodégénératives (d’Alzheimer, de Parkinson…) , maladies du tube digestif (côlon irritable, porosité intestinale, RGO, ulcères, colites ...), obésité, diabète, dérèglements gynécologiques (perte de la libido, troubles de l’érection…), cancer.
L’impact sur le psychisme : dépression, comportements addictifs, perte de confiance en soi, burn-out, etc.
Plus globalement, le stress joue un rôle notable dans le vieillissement prématuré de l’organisme.

Clés neuropathiques pour la gestion du stress
  • Alimentation : réduire les existantes (café, soda, alcool, chocolat, sucre, produit laitier, transformé)
Favoriser : fruits, légumes, herbes aromatisés, des protéines en bonne qualité, céréales complets, aliments à index glycémique bas, riche en oméga-3, en antioxydantes, en vitamines et minéraux, dynamisants des glandes surrénale (algues marines, haricots rouges), en L-tyrosine (amandes, parmesan...)
  • Exercices physique régulier et adapté : pilâtes, yoga, marche à pied, natation
  • Exercices de respiration : alternée ou anuloma viloma, respiration diaphragmatique, ventrale (anti-stress),
  • Gestion psycho-émotionnelle : massages, sophrologie, méditations, techniques de relaxation et de contrôle, style de vie anti-stress, planifier le stress...
  • Utilisation des plantes /en phytothérapie, gemmothérapie, aromathérapie, fleurs de Bach. Plantes à utiliser : passiflore, millepertuis, ginseng, éleuthérocoque, aubépine, houblon, valériane, romarin, rhodiole, schisandra
  • Supplémentation alimentaire : magnésium, vitamines C, E, groupe de vitamines B, calcium, zinc, phosphore, potassium, sodium, Oméga -3.
  • Hydrothérapie
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