Du stress au burn out, des solutions préventives naturopathiques.

Stress : facteurs, mécanisme, conséquences à court et long terme.  

Le stress est un ensemble de réactions   physiologiques et psychologique de l’organisme face à une situation menaçante, imprévue ou à un changement.  C’est un phénomène naturel qui donne les moyens au corps de s’adapter à la situation.  

Les causes de stress sont très diverses : pression sociale ou intellectuelle, difficultés à gérer la situation inattendue, etc.

Chaque personne vit et gère le stress de manière différente.  Des situations qui sont considérées comme stressantes par certaines ne les sont pas forcément pour d’autres. La réponse adaptative est différente d’une personne à l’autre selon la croyance, l’état psycho-émotionnel, l’expérience passée, la capacité d’adaptation.  

Les facteurs de stress peuvent être vus de façon positive ou négative et dans la plupart des cas, c’est une question de choix.  Si une personne perçoit la situation actuelle comme étant stressante, elle sera plus stressée, qu’une personne dans la même situation qui la perçoit comme étant gérable. La manière dont on réagit influe sur notre bien-être physique, mentale et sociale. 

Il existe deux distincts types de stress : eustress (positif) et distress (négatif). L’eustress positif mobilise notre énergie, développe un pouvoir de motivation, renforce notre créativité ; ce type de stress correspond généralement au stress aigu.  Les effets du stress aigu occasionnel peuvent être bénéfiques, car ces symptômes ne perdurent pas dans le temps et disparaissent dès lors que la situation stressante prend la fin.

Face à un agent stressant, une personne a trois options : confrontation, fuite, figement. Dans la troisième option, on se sent impuissant, ainsi survient les états d’angoisse, d’anxiété, phobie, peur chronique, etc.

Dans certaines conditions, la réponse au stress n’est pas adoptée et conduit à la souffrance physique ou (et) psychique.

Il existe deux types de stress : physique (provoqué par les blessures, douleurs, etc.) et mental (provoqué par les situations interprétées comme négatives, donc il est lié à l’interprétation personnelle). On divise en deux catégories le stress psychologique :  exogène ou objectif (cas de menace de catastrophe, virus, etc.) et endogène ou subjectif (interprétation personnelle dans le cas des contraintes professionnelles ou personnelles). 

Quoi qu’il en soit, le mécanisme du stress est toujours identique.

Deux systèmes de notre corps interagissent l’un sur l’autre : système nerveux et système endocrinien et qui veillent en permanence à l’homéostasie, en coordonnant les fonctions de tous les systèmes du corps.  Il serait plus juste de parler de système neuroendocrinien qui joue un rôle décisif dans la réponse adaptative au stress.  

Le système digestif est considéré comme un centre nerveux à part entière appelé le système entérique.

Lorsqu’une situation stressante survient, le système limbique interprète la menace pour déclencher l’alarme. L’hypothalamus à la base du cerveau est un départ du système neuroendocrinien qui aussi le contrôle ; il envoie une information par l’intermédiaire de neurotransmetteurs.  Le système neuroendocrinien déclenchera une série de réactions chimiques et électriques en deux ou trois phases : alarme-résistance -épuisement (syndrome général d’adaptation). Des hormones de stress : catécholamines (adrénaline, noradrénaline, dopamine), plus cortisol et vasopressine sont sécrétés et augmentent dans le milieu sanguin pour combattre l’agent responsable du stress.   

En ce mode de fonctionnement notre organisme sera momentanément déséquilibré (phase d’alarme et de résistance) :  accélération du pouls et de l’intensité cardiaque, respiration rapide, contraction des muscles, augmentation de la viscosité du sang, dilatation des vaisseaux, élévation de la pression artérielle, dilatation des pupilles, réduction de la réponse à la douleur.  La transformation de glycogène en glucose, libération du glycérol et des acides gras. Les fonctionnements d’autres systèmes (immunitaire, digestif) sont en mode « la mise en veille ».  En court terme, ces choses nous aident à concentrer, à échapper au danger et à gagner dans des situations. 

L’augmentation de la tension musculaire, la réduction de la douleur nous rend plus forts et capable de riposter. L’augmentation la viscosité du sang le rend plus susceptible de coaguler en cas de blessure. Des pupilles dilatées laissent entrer plus de lumière pour améliorer la vision.  La suppression des fonctions secondaires signifie qu’une la plus grande quantité de sang peut être envoyée aux muscles et au cerveau, optimisant ainsi la vigilance.

 Il arrive des choses beaucoup plus désagréables et nocives pour le corps : essoufflement, tremblement, sueurs, agitation, l’esprit s’embrouille, troubles digestives.  L’axe hypotolamo-hypophyso-surrénalien est hyperactif.  Le cerveau est inondé des hormones du stress, l’activité cortex préfrontale est perturbée (planification, créativité, raisonnement déductif, mémoire …)  

Simultanément, les réserves   des minéraux, vitamines, acides aminés sont particulièrement sollicités (magnésium, calcium, vitamines groupe B, B6, C, arginine, taurine, zinc, manganèse.… 

À la suite d’une exposition prolongée et répétée aux situations génératrices de stress, l’organisme entre dans la phase 3 – l’épuisement ou dans l’état de stress chronique.

 Le stress s’installe, l’organisme s’épuise, sa capacité à réagir s’altère et divers déséquilibres ou troubles importantes se développent. On peut les classer en quatre catégories : physiologiques, cognitives, émotionnelles, comportementales.   

Sur le comportement et les émotions : nervosité, irritabilité importante, angoisse, hostilité, perte de confiance, idées noirs, réactions excessives, colères, fréquentés, replis sur soi, perte de motivation et d’intérêt pour les activités.  

Plus généralement : fatigue, troubles du sommeil, modification d’appétit, migraines, nausées, baisse de concentration, anxiété, nervosité, dépression, altération de la mémoire, hypertension, tension musculaires, troubles digestives et cutanées, éliminations perturbées, acidification, diabète 2, prise de poids, baisse de libido, addictions (alcool, tabac, drogues), troubles métaboliques, baisse de l’immunité,

L’épuisement et dérèglement de système neuroendocrinien dans le cas de stress chronique.   

Une attention particulière doit être portée sur le surmenage de l’axe hypotolamo-hypophyso- surrenalien (HHS ), qui relie les systèmes nerveux central et endocrinien et joue un rôle essentiel pour maintenir l’homéostasie des systèmes suivants : nerveux central, immunitaire, cardiovasculaire, métabolique, reproducteur. En cas de stress, il dirige le fonctionnement de système neuroendocrinien et régule la production des hormones pour répondre aux commandes de système nerveux central et en même temps d’autres fonctions sont mises en veille.

Les glandes surrénales sont épuisées par travail en permanence.

Lorsque l’axe HHS est activé :  glandes médullosurrénales (et les neurones adrénergiques) sécrètent les catélochalomines (adrénaline, noradrénaline, dopamine), les glandes corticosurrénales sécrètent le cortisol qui fonctionne avec la noradrénaline et la dopamine. Plus le système orthosympathique est actif, plus le taux de noradrénaline est élevé, et ainsi le taux de cortisol aussi s’élève.

Les symptômes de l’épuisement les glandes surrénales : prise de poids, infections chroniques, en particulier des problèmes de sphère ORL, allergies, troubles digestifs, taux de glycémie élevé ou faible, anxiété, dépressions.

 À la suite de l’épuisement des glandes surrénales, la glande thyroïde produit moins d’hormones, aussi comme vice-versa. Des hormones thyroïdiennes (T3 et T4) vont agir sur la croissance et métabolisme.

L’équilibre entre l’orthosympathique et parasympathique est fondamentale dans la gestion du stress.

Le système neurovégétatif contient les deux branches : système orthosympathique (l’accélérateur) et parasympathique (le frein).

 Le système l’orthosympathique est notre système d’urgence, qui donne la réponse adaptative immédiate : l’alarme et permet une réaction rapide : lutte ou fuite.

Le système parasympathique est, à l’inverse, notre système de régénération et de construction intérieure, de repos (sommeil, digestion, cicatrisation, péristaltisme, excrétion.). Ces deux systèmes peuvent être actifs en même temps.

 Les organes reçoivent l’information grâce aux neurones qui communiquent entre eux par des impulsions électriques et des neurotransmetteurs excitateurs (adrénaline, noradrénaline, acétylcholine, dopamine) ou inhibiteurs (GABA, sérotonine).  

Certains d’entre eux sont des hormones (catelochomines) qui sont sécrétées par les cellules médullosurrénales, et également par des neurones du système orthosympathique. Selon le neurotransmetteur libéré, le résultat va être différent : action ou frein.

Un dérèglement de production de neurotransmetteurs et des hormones (carences ou exercés) entraine les déséquilibres :

CarenceDéséquilibres
SérotonineTroubles de l’humeur et du sommeil, troubles alimentaires, dépression, mélancholie, irritabilité, anxiété, baisse de la libido 
Dopamine Manque de motivation, perte d’intérêt et d’énergie, apathie, indécision, forte besoin de sucre, l’envie de grignoter, troubles appareil digestif , prise de poids 
GABAAnxiété, paniques, troubles du sommeil
Acétylcholine Baisse de mémorisation et concentration
NoradrénalineBaisse de concentration, d’énergie, dépression, replis sur soi
CortisolFatigue générale constante, épuisement total, baisse de tension artérielle, parfois hypoglycémie      
ExcèsDéséquilibrés
Noradrénaline et AdrénalinePression artérielle et rythme cardiaque élevé, transpiration, maux de tête 
Cortisol Empêchement de libération certaines hormones (insuline, œstrogènes, progestérones), diminution de taux de la sérotonine ; fabrication une graisse viscérale, la déminéralisation ainsi que qu’une fonte musculaire, fragilisation du squelette.
GABATroubles digestifs, nausées, tremblement, agitation, anxiété
SérotonineAltération de l’état mental, hyperactivité autonomique, anomalie neuromusculaire
DopamineIdées délirantes, hallucination, agressivité, somnolence, alimentations compulsives  

Lorsque le stress est chronique, le corps est soumis à l’exposition prolongée de ces hormones – neurotransmetteurs, le mode alerte-résistance est activé en permanence.  Cela provoque l’affaiblissement du système neuroendocrinien, de même que du système immunitaire, qui interagissent l’un avec l’autre.

Les impacts du stress sur le système immunitaire

 Quand le stress survient, le système immunitaire est en phase d’inflammation (mode de défense systématique) et sa capacité de résistance aux virus est diminuée.  

La manière dont le stress affecte le système immunitaire dépend du type de stress et de sa durée.  Un stress fort et prolongé inhibe la réponse humorale et cellulaire du système immunitaire, entrainant une « hyperadaptation ».  

Les récepteurs adrénergiques beta 2 qui jouent un rôle relaxant sur les fibres musculaires lisse sont liées infiniment aux hormones de stress (catécholamines).  Stimulées par ces hormones, récepteurs beta 2 empêchent les fonctionnements de certaines cellules immunitaires.  

Ainsi, également se déclenche une cascade de processus chimiques impliquée dans la régulation du tonus musculaire lisse : diminution des concentrations en calcium et inhibition de l’interaction actine-myosine (qui intervient dans le processus de contraction musculaire).

L’intestin est un écosystème, qui joue un rôle majeur dans la défense immunitaire, puisque s’y concentrent de 80% des cellules immunitaires. Son fonctionnement dépend d’un équilibre entre : la muqueuse intestinale (cellules entérocytes), le GALT (tissu lymphoïde ou cellules immunitaires – lymphocytes T et B) et la flore intestinale (microbiote). Le relâchement des muscles lisses intestinal provoque le passage de substances nocif dans le milieu intérieur, les échanges entre le microbiote intestinal et le cerveau sont déréglées.

C’est un cercle vicieux et au bout d’un moment les principaux systèmes du corps sont épuisés, leurs fonctions sont altérées.

Le stress chronique entraine une inflammation de bas grade, passant souvent inaperçue et en favorisant : maladies cardiovasculaires, auto-immunes, porosité intestinale, troubles de poids, diabète, inflammation et immunodépression, dérèglement gynécologiques, troubles musculosquelettiques, maladies dermatologiques, dépressions, angoisse, addictions, troubles psychosomatiques, troubles du sommeil, TSPT, cancer, vieillissement prématuré. 

Le burn-out arrive souvent au moment où l’organisme est au bout de sa capacité d’adaptation.  Le burn-out est un processus complexe qui se développe au fil de temps et passe donc inaperçu dans ses phases préparatoires. « Syndrome d’épuisement physique et émotionnel, impliquant le développement d’une auto-évaluation et d’attitudes professionnelles négatives ainsi que d’une perte d’implication et du sentiment pour les autres »  Le terme anglais signifie « bruler jusqu’à ce que toutes substances énergétiques disparaissent, se consumer entièrement. Il s’agit d’un épuisement physique et émotionnel causé par un stress excessif et prolongé, qui se traduit par en sentiment de vide, de démotivation, d’accablement, le désespoir.  

Également, c’est un stade avancé de l’épuisement du système neuroendocrinien. Le simple fait de se lever du lit devient difficile sans cortisol.

Les symptômes très variés aux niveaux émotionnel, intellectuel, comportemental, corporel   mettent des mois à apparaître.   Les facteurs du burn-out prennent leur source dans le cadre professionnel, des facteurs privés peuvent les aggraver.

Il existe trois étapes annonciatrices du burn-out : enthousiasme – surinvestissement – désillusion. En traversant ces étapes, le corps arrive à un déséquilibre entre les efforts fournis dans le travail, la dépense d’énergie et l’insuffisance de récupération, de ressourcement.

Le profil à risque est type fort : motivées, très engagées dans son travail, demandant peu d’aide, souvent perfectionniste, plus à l’écoute du besoin des autres que de ses propres besoins.  

Les indicateurs d’un terrain favorable au burn-out :  surcharge de travail, insuffisance de la reconnaissance et la récompense dans les efforts, contrôle (manque de l’autonomie), manque de soutien de l’entourage professionnel, ressentiment de l’injustice ,d’inégalité .

Les signes de burn-out : fatigue chronique, épuisement total, insomnie, dépression, troubles de poids, sentiment d’impuissance, colère, irritabilité, autocritique, négativité. 

Le modèle Karasek permet de mesurer la demande psychologique à laquelle un salarié est soumis. Dans le cas de burnout, il est nécessaire d’adopter une approche collective en incluant son entourage personnel et médical. 

  Les solutions préventives naturopathiques. Style de vie anti-stress.  

« L’apaisement réside en chacun de nous »   Dalai lama

 « La santé est l’union complète et entière de l’âme, de l’esprit et du corps. C’est quelque chose de si simple et de si naturel que bon nombre d’entre nous l’oublient »   Dr. Edward Bach       

 En analysant avec objectivité les raisons profondes de stress (analyse fonctionnelle) on peut considérer que notre état de stress ne dépend pas que de l’agent « stresseur, mais surtout de notre ressenti.   La plupart des causes de stress sont endogènes, cela signifie que le travail sur soi passe avant tout.

Ayant appris à gérer le stress, nous pouvons même l’utiliser comme une source d’énergie, de motivation. En quelque sorte, les facteurs de stress sont des portes d’évolution de soi, qu’on choisit d’ouvrir ou pas.

Pour cela, nous devons mettre en place de multiples stratégies : hygiène de vie, réforme alimentaire, relaxation, gestion des émotions et des comportements. 

Pour vivre en harmonie et en santé, il faut tout d’abord d’apprendre à se connaitre soi-même et prêter l’attention particulière à certaines choses fondamentales et toujours bien de les faire : manger, bouger, penser, éliminer, aimer, remercier, accepter, pardonner, écouter.

Les stratégies anti- stress :  

  • Analyser les raisons de stress et les ressources pour y faire face.

Les pensées, les émotions, les points fort et faibles, les croyances.  

Nos émotions sont impliquées dans la façon dont nous menons notre vie, dans la prise de nos décisions et également dans notre gestion de stress. Plus une personne connaitra ses ressentis émotionnels et mieux, elle sait les utiliser comme un frein ou un moteur et mieux, elle saura maitriser sa vie.

 La connaissance de soi est un plaisir d’être réel maître de soi. Plus la connaissance de soi est profonde et mieux, on contrôle les émotions.  

Nos croyances sous-jacentes, notre perception contribuent grandement à notre stress et en les modifiant, on peut réduire le stress, trouver l’harmonie, la paix intérieure.

 Nos croyances influencent nos pensées et directement nos émotions et nos comportements, ainsi, ils déterminent notre vision du monde et de soi-même.

On distingue deux types d’état d’esprit (mindset) : mentalité fixe (pensées, croyances limitées, figées) et mentalité de croissance-growth mindset (lié à l’évolution).  

  • Développer l’esprit de croissance, c’est devenir une meilleure version de soi-même.  C’est avoir la connaissance de soi et la confiance en soi et se sentir capable de relever les défis à venir.   Cela est possible pour chacun à tout âge : cultiver l’envie d’apprendre, connaitre ses forces et valeurs, se lancer des défis, utiliser des échecs pour s’améliorer et devenir résilient et capable de gérer le stress.
  • Le lâche – prise est un art de vivre qui nous permet de faire face aux difficultés du quotidien, et ainsi mieux gérer le stress. Il s’agit de prendre du recul sur les épreuves en acceptant la situation et en s’adaptant au changement. C’est l’acceptation « la non – toute puissance ». « C’est un juste équilibre entre tenir bon et laisser faire ».  Il y a plusieurs niveaux de lâcher prise : mental (libérer des pensées, croyances négatives), émotionnel (évacuer les émotions négatives), relationnel (libérer du regard des autres, dépendances affectives).
  • Savoir relativiser les choses en les comparant avec objectivité aux évènements précédentes déjà vécues.
  •  Soyez l’acteur principal de votre vie. On fait souvent beaucoup d’efforts pour se conformer aux autres plutôt que d’apprendre à être soi-même.
  • Savoir dire « non » aux gens si la situation est incompatible avec vos valeurs, etc. Dire « oui » tout le temps peut causer le stress.
  • Activité physique régulière  et adaptée  au moins 20-30 min / jour (sauf en soirée) est indispensable. Une pratique sportive permet à l’organisme de libérer le corps de toxines, de la pression ressenti et active la libération, l’endorphine et la dopamine.  Bougez plus au quotidien !
  • Trouver un meilleur l’équilibre de vie, c’est trouver un équilibre entre passion, mission, métier et vocation.
  • Créer un équilibre entre le travail et le loisir, poser des objectives et de limites, planifier sa journée, prévoir des temps de pauses, se concentre sur le positif, contacter avec la nature, découvrir nouvelles activités, s’ouvrir aux autres. Découvrir et utiliser une philosophie-l’ikigaÏ peut nous aider à trouver un meilleur équilibre et d’avoir une plus grande confiance et estime de soi pour trouver son propre chemin du bonheur. Vivre et planifier des moments de bonheur et la gratitude, du moment présent. 
  • Anticiper plutôt que résister : pour « planifier le stress « il est conseiller de tenir :  journal, agenda, to-do – Liste (liste de priorités)
  • Être positif face au changement et prêt à sortir de zone de confort.
  • La qualité du sommeil est un élément déterminant la résistance au stress. Apprendre à planifier les temps de repos, l’heure de coucher et du lever.
  • Veiller à l’environnement : l’aération, température et humidité de la chambre, bruit, éclairage, odeur, pas de TV et l’ordinateur dans la chambre à coucher.
  • Se relaxer régulièrement :  prendre le temps pour soi, se détendre, lire, visualiser des sensations positives, cesser d’être très sérieux, regarder vers l’intérieur
  • Passer du temps loin des écrans. Les écrans éveillent le cerveau, ce qui réduit le taux de production de la mélatonine et peuvent déclencher la libération de cortisol.
Il est important d’adopter une respiration de qualité pour le bien-être physiologique et psycho-émotionnels. La respiration est impliquée dans la régulation du PH sanguin, « qui apparaît comme un régulateur de la vie émotionnelle ». Nos émotions affectent notre respiration, de même que vice versa. Le fait de prendre conscience de notre respiration calme notre réponse au stress en activant le système nerveux parasympathique.
  • Techniques de respiration pour réduire le stress, équilibrer la sécrétion des neurotransmetteurs et d’harmoniser l’orthosympathique et le parasympathique : cohérence cardiaque (méthode 365), des  lèvres   pincées, 4-7-8, alternée, ventrale..
  • Les techniques pour favoriser le retour au calme intérieur : méditation, yoga, Qi Gong, sophrologie, méthode d’Alexander … Pilates et yoga sont excellents pour modérer les taux de cortisol.
  • D’autres outils anti- stress :  massages, la réflexologie (plantaire, la main, l’oreille) automassage, relaxation progressive de Jacobson ..
  • Hydrothérapie pour harmoniser le système neuroendocrinien, renforcer notre énergie vitale et d’améliorer les fonctions de différents systèmes de notre organisme : sauna, hammam, thalassothérapie, SPA, utilisation de l’eau en externe et en interne, plasma de Quinton ..  
  • « Plaisir-Rire-Passion-Folies-Envies -État de conscience-Partage » C. Brun                                         

                       Reforme alimentaire                

« Que ton aliment soit ton seul médicament » Hippocrate

Éviter ou supprimer : toutes les nourritures artificielles, industrielles et préparées, aliments acidifiants, existants, à index glycémique élevé, graisses saturés, produits laitiers (sauf chèvre et brebis), sucres raffinés, produits fumés, édulcorantes, produits cuits à température au-dessous de 110°, perturbateurs endocriniens (micro-onde, OGM  , antibiotiques, pesticides, parabènes, grignotage… 

Adopter une alimentation équilibrée, variée, adaptée aux saisons.

Veiller à prendre vos repas dans le calme, bien mastiquer, réduire le repas du soir (surtout riche en protéines animales).  Boire généreusement en dehors de repas. Manger les fruits en dehors des repas. Privilégier des modes de cuisson douces.

 Pratiquer des monodiètes, jeune (intermittent,  hydrique), cure de désintoxication / revitalisation  (en printemps et en automne)  pour aider à l’organisme dans l’élimination les toxines et déchets,  préserver des émonctoires.

Consommer les aliments de qualité, alcalisant, riches en vitamines, en minéraux, en antioxydants, huiles vierges de première pression à froid, suffisamment des bons gras riches en oméga-3, bons glucides, aliments à index glycémique bas, aliments lactofermentés.

Légumes et des fruits de saison en grande quantité, crus et vivant de préférence, jus frais, vert, oléagineux…

Saupoudrer les aliments(graines, herbes aromatiques, épices). Consommer superaliments : vinaigre de cidre, brocoli, graines germées, germe de blé, algues, levure de bière, produits, produits de la ruche, shiitaké séchées …

Favoriser les aliments anti- stress riches en :

  • magnésium – anti-stressmajeur (maquereau, cacao cru, amandes, noix, graines de courges, son de blé, céréales complètes.) ,  
  • vitamines du groupe B  sont particulièrement  sollicitées   (levure de bière, jaune d’œuf, oléagineux, légumes frais…),
  • taurine – fixatrice du Mg, l’effet calmante, contrôle le taux neurotransmetteurs-excitateur, ainsi  réduit la vulnérabilité au stress (viande, poisson, huitres, noix),
  • L-tryptophane est le précurseur de la sérotonine   (banane, chocolat, levure de bière…),
  • L-tyrosine est essentielle à la synthèse normale des catécholamines et au bon fonctionnement de système nerveux  (œufs, amandes, spiruline, parmesan …)
  • vitamine D est impliquée dans la production d’hormones et joue un rôle important pour l’immunité  (huile de foie de morue, hareng, sardine, jaune d’œuf, foie, chocolat noir, )
  • Oméga -3 qui améliore  la régulation du stress, favorise laproduction des neurotransmetteurs responsables de l’humeur, tels que la dopamine, la sérotonine  (huile de lin, colza, noix, poisson gras …)
  • aliments dynamisants des glandes surrénales (algues, soupe miso..)
  • aliments riches en anti-oxydants : Vitamine C (goyave, brocoli, poivron), vitamine E (huile germe de blé, amandes, noisettes), Sélénium (2 noix du Brésil  / par jour), Zinc (huitres, foie, germe de blé, cresson, jaune d’œuf, poisson gras, crustacés)  , en caroténoïdes ( fruits , légumes) , en polyphénols ( fruits , légumes, aromates, the vert, vin rouge )

Utiliser les plantes ciblant le stress

Choisir les plantes : adaptogénes, toniques, sédatives, reminéralisantes, antioxydantes, immunostimulants, digestives.

En pris en compte les conseils professionnels issus d’une anamnèse.

Phytothérapie 

(en infusion, tenture mère, en gemmothérapies) :  Valériane, Aubépine, Marjolaine, Tilleul, Mélilot, Houblon, Coquelicot, Oranger, fleurs de Lotus, Prêle , Eleuthérocoque , Millepertuis, Schisanda , Griffonia ..

En synergie : Rhodiole + Passiflore

Tisane : Mélisse+ Lotus+ Baillot noir

Cassis+ Figue ou Aubépine  ( en gemmothérapie )

Aromathérapie 

Petit grain bigarade, Lavande officinale, Camomille, Laurier noble, Pin sylvestre, Ylang – ylang..

Les fleurs des Bach 

tels que : Agrimoni, Wild oat, Larche- mélèze , Sweet chestnut , Cherry Plum .. Choisir selon les ressentis ou les déséquilibres psycho-émotionnelles.

Micronutrition

Gardez un œil sur les doses quotidiennes de minéraux, vitamines, acides aminés sollicités en cas de stress.      

 Dans le cas de stress répétitifs, ajouter un supplément : taurine, L-tryptophane , L-tyrosine , vitamines A+ C + grouppe B + antioxydants (sélénium, super oxyde dismutase, glutathion peroxydase) + acides gras essentielsOméga 3 ) / Oligothérapie :Magnésium+ Lithium + Zinc ou +Phosphore (contre troubles de mémoire et de la concentration) + Potassium (contre les crampes musculaires)Manganèse +Cobalt (dans le cas de diathèse 3 de dystonie

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