Différents régimes alimentation, leurs avantages et inconvenantes

Le végétarisme et le végétalisme

sont deux régimes reconnus comme un moyen de réduire le risque de nombreuses maladies chroniques : cardio-vasculaires ou celles liées au système digestif, diabète, certains cancers, etc.   Les végétaux contentent très peu de matières grasses, et ainsi favorisent la perte de poids. Les aliments d’origine végétale étant riche en fibre et en vitamines soutiennent le fonctionnement des systèmes digestif et immunitaire. Le végétalisme est un régime détoxifiant sur une courte durée.  

 Le végétarisme est un régime qui exclue la consommation de la chaire animale, mais accepte la consommation des produits d’origine animale tels que les œufs, le lait, produits laitiers et le miel, donc il est équilibré et sain.  À la différence du végétalisme qui est beaucoup plus strict que le végétarisme et en effet ne comporte que les aliments issus du monde végétal et il est carencé à long terme.

Les inconvénients ces deux régimes sont relatifs à la carence dans l’organisme de certaines substances essentielles à l’organisme : fer, zinc, iode, vitamine B12, calcium, oméga -3. Il y a également un risque de surcharge en glucose et un risque d’une flore de fermentation due à la consommation végétale et sucrée.

 L’instinctothérapie et le crudivorisme

La cuisson des aliments provoque leur dénaturation et détruit certaines vitamines, sel, minéraux, enzymes, ainsi ces deux régimes d’alimentation « vivante permettent de préserver ces substances fragiles et d’éviter la leucocytose digestive. Par ailleurs, manger cru favorise l’élimination des toxines et perte de poids.  L’emploi de la germination et lactofermentation dans ces régimes permet d’augmenter considérablement les taux de nutriments

Il y a aussi les inconvénients. Certains minéraux, les vitamines, les protéines et certains végétaux fibreux sont moins disponibles sans la cuisson, ce qui peut amener les adeptes de ces régimes aux carences (protéines, fer, calcium, vitamines B12 et D ) et aussi à une fatigue musculaire, à l’asthénie.

 L’instinctothérapie est plus stricte que le crudivorisme, ainsi que c’est une pratique difficile à suivre au quotidien. Les repas sont non seulement crus, mais constitués d’aliments « originels, sans dénaturation mécanique tel que la congélation, l’assaisonnement, la mélange. Le lait animal et certaines céréales récentes ainsi sont exclus. L’instinctothérapie est une bonne pratique détox sur le court terme.

Le régime Shelton et le régime Montignac sont deux régimes qui appliquent la théorie du régime dissocie.

Le régime dissocié consiste à ne pas mélanger plusieurs aliments au sein un même repas afin d’optimiser leur digestion. Il est basé sur le principe que chaque aliment possède un temps de digestion spécifique et un milieu acido- basique particulière à sa digestion. Les aliments sont consommés selon des combinaisons précise pour respecter leurs capacités d’assimilation, le temps de leurs digestions. Le fonctionnement enzymatique nécessaire à leurs digestions est également respecté.

Dans le régime Shelton certaines combinaisons des aliments sont interdites lors d’un même repas : protéine et glucide, protéine avec lipide, sucre ou acide, protéines entre elles ..Les produits laitiers et les fruits sont toujours pris seul.  Dans l’Idéal, chaque repas n’est composé que d’une catégorie d’éléments. La notion de temps de digestion est de plus importée. Après un repas composé de protéines ou de féculents, il est nécessaire d’attendre 4 heures pour remanger un autre élément ; concernant les repas composés des protéines ou féculents associés à des lipides, il faut attendre 7 heures.

Le régime Montignac est une version simplifiée de la méthode du Shelton qui propose les associations : protéine forte (viande, œuf, poisson, volaille, fruits de mer, légumineuse) avec amidon faible (pomme de terre, patate douce, quinoa, potimarron) ou protéine faible (algues, produits laitiers, oléagineux, tofu) avec amidon forte (céréales) ou protéine faible avec amidon faible.

Ce qui signifie l’incompatibilité digestive 

Certains aliments n’ont pas le même temps de digestion, ni même lieu, ni mêmes conditions. Pour chaque aliment, l’organisme crée des enzymes et un milieu acido- basique particuliers. Si les aliments sont consommés ensemble, cette différence cause les troubles digestifs, des fermentations et putréfactions toxiques. Nous passons des heures à digérer avec des lourdeurs, des gaz, des ballonnements .. Exemples à bannir : viande avec pommes de terre, poisson avec spaghettis, viande ou poisson avec céréales, pain avec fromage, œuf avec café ou the, fruits en dessert.

Dans ces associations, les aliments « font la guerre dans le corps :

– protéine et glucide : la digestion de la protéine exige l’acidité gastrique et va bloquer celle de glucide qui exige un milieu alcalin.

– polyphénols (tanins) du café/ the réduisent l’absorption du fer du jaune d’œuf

-la digestion de fruits serait plus rapide que celui d’autres aliments (protéines, glucides ou lipides)

Les avantages d’un régime dissocié : la digestion est optimale, l’absence la fermentation et la putréfaction intestinales, le gain d’énergie entre le repas, l’équilibre du poids, la prévention certaines maladies (cardiovasculaire, auto-immunes, liées à acidification des tissus et muqueuses, l’inflammations articulaires (ostéoporose, artériosclérose)

Sur le long terme, le régime dissocié peut entrainer la perte de la masse musculaire suite d’une carence en acides aminés (protéines), car leurs assimilations par les cellules nécessite l’intervention de l’insuline qui est produite après ingestion de glucides.

 La chrononutrition c’est un régime qui se base sur le respect de l’horloge biologique. Tout aliment est bon pour l’organisme s’il correspond aux besoins momentanés du métabolisme. L’aliment consommé en respectant les secrétions enzymatiques et hormonales du corps est bien assimilé, utilisé et non stocké. La notion d’horaire dans ce régime est primordiale. Le bon moment pour consommer un aliment est le moment où l’organisme va secréter les enzymes et les hormones nécessaires pour transformer et utiliser cet aliment. Un aliment consommé sans respect de l’horloge biologique s’orienterait vers une voie de stockage. Les portions calculées en fonction du morphotype.

 La chrononutrition améliore l’état de santé générale et  permet d’avoir la digestion optimale et ainsi réajuster le métabolisme et le poids, améliorer le sommeil, l’énergie et la vitalité sont accrues. Cette méthode permet également de réduire le taux de cholestérol et de prévenir les maladies cardio-vasculaires.

L’inconvénient de ce régime : la quantité de protéines peut être assez élevée, notamment pour certains profils ayant des problèmes rénaux.

 Les trois régimes :  régime paléobiotique , méthode Kousmine  , régime hypotoxique de Seignalet qui priorisent la santé de l’intestin.  Ils sont basés sur le principe que la cause essentielle de nombreuses maladies est l’inadaptation des enzymes et des mucines humaines à l’alimentation moderne où certains aliments ont subi une transformation structurelle ce qui provoque des perturbations au niveau du tube digestif.

 1. Le régime paléobiotique consiste à s’inspirer de façon de manger de nos ancêtres, avec des produits plus naturels possibles et non transformés.

Le but est d’exclure tous les aliments introduits depuis le début de la civilisation, tels que les céréales, les produits laitiers, les sucres, les produits transformé et raffinés.

2. La méthode Kousmine en 5 piliers : l’alimentation saine et équilibrée, une complémentation en oligo-éléments et en vitamines, une hygiène intestinale, la lutte contre l’acidification et l’acidose cellulaire, la cure de « vaccins

3. Les bases de régime hypotoxique de Seignalet sont proches à celles de la méthode Kousimine et le régime paléobiotique  : l’exclusion les céréales mutées (riz, sésame, sarrasin restent autorisés) , l’exclusion les laits animaux et leurs dérivés, les produits industriels, les gras tran, huiles raffinées, suppression les cuissons hautes températures, la limitation des produits pollués.

Ces trois régimes sont reconnus pour la prévention des nombreuses maladies auto-immunes et d’encrassage : polyarthrite rhumatoïde, arthrite chronique, sclérose en plaque, ostéoporose, diabète, obésité, maladies de Parkinson et d’Alzheimer, fibromyalgie, dystonie , athérosclérose etc… ;

et également  pour les maladies d’élimination : au niveau du tube digestif ( colites , gastrite , duodénite etc. ) , au niveau de la peau ( acné , eczémas , psoriasis etc.) , au niveau des bronches (bronchites chronique , asthme) , au niveau du muqueuses ( otite , sinusite , rhume, rhinite , conjonctivite allergique etc..)

Le régime crétois (méditerranéen ) est réputer pour être protecteur de pathologies cardiovasculaires et neurodégénératives , auto- immune , tumorales .

Les aliments à privilégier : huile d’olive, fruits et légumes, poissons, escargots, produits céréaliers complets, légumineuses, laits de chèvre et de brebis et ses sous – produits entiers, œufs ; la consommation de viande modérée, notamment de viande rouge.

La plupart des aliments sont locaux ; les animaux sont élevés en liberté avec une nourriture sauvage et variée sans médicaments, les poissons sont issus de la pêche.

La diète cétogène spécifique à la perte de poids vise à réduire drastiquement la consommation de glucides au profil des lipides ; un ratio spécifique est composé de 75% de lipides, 20% de protéines, et 5%de glucides .

Les aliments autorisés en quantité importante : viande, poissons gras, volaille, œufs, huiles végétales, beurre, olives, avocats, légumes pauvres en glucides, noix ; fromages à pâte dure, lait entier sont autorisées avec modération.  Les aliments interdits : produits sucrés, produits céréaliers, légumineuses, majorité de fruits, légumes et fruits sucrés.

  La diète cétogène provoque un état de cétose qui apporte des changements dans le métabolisme énergétique de l’organisme.  Le corps commence à puiser dans ses réserves de glucides, entreposées au niveau du foie (glycogène) ce que provoque une perte de l’eau et favorise une perte de poids importante. Lorsque les réserves de glycogène sont épuisées, le corps commence naturellement à puiser dans les réserves des matières grasses (lipides) grâce au corps cétonique, pour produire l’énergie.  Au bout de 2 à 4 semaines, il y a perte d’appétit. Cette diète diminue le stress oxydatif et le métabolisme glucidique cérébral.  À long terme, ce régime peut provoquer certaines complications qui sont dues à la production excessive de cétones, ce qui peut résulter en acidocétose.  Ce surplus acidité mène à une accumulation de toxicité, entraînant des pathologies.

La monodiète consiste à manger qu’un seul aliment durant une période et permet ainsi de réduire le travail des organes du système digestif et également tous les émonctoires en bénéficient. C’est un excellent outil pour mettre l’ensemble d’organisme au repos afin de débarrasser des éléments toxiques et néfastes. La muqueuse intestinale, souvent agressée par les nombreux aliments inadaptés, va donc pouvoir se régénérer. Le foie et les reins se trouvent soulagés et peuvent effectuer ses fonctions au mieux. L’élimination des toxines permet de traiter plus facilement certaines pathologies lies à d’encrassage et d’élimination (eczéma, psoriasis, bronchite et colite chronique, etc.)

 Il y a un impact bénéfique de travail digestif sur le système nerveux et sur le système immunitaire qui fonctionnent en étroite collaboration.

 Enfin, la méthode favorise la perte de poids, la réduction des imperfections de la peau, la régulation du transit.

  Le jeûne induit des modifications métaboliques et permet de diminuer nettement certains facteurs de risque de diabète 1 et 2, maladies cardiovasculaires, cancer et de diverses maladies neurodégénératives.  Cette méthode est recommandée ainsi en cas de dyslipidémie, de maladies de la peau, d’allergies, de phénomènes inflammatoires, oxydatifs et auto-immunité.

Durant le jeûne, notre organisme économise beaucoup d’énergie dédiée à la digestion et peut cependant l’utiliser pour purifier les tissus, les organes et régénérer les cellules. Toutes les cellules du corps présentent le phénomène d’autophagie qui est la base du jeûne longue durée (thérapeutique).

C’est une phénomène intercellulaire de recyclage et de régénération consiste en l’élimination des composants cellulaires dysfonctionnels qui serviront de matériaux de base à de nouvelle synthèse. Durant ce processus le rendement mitochondrial est optimisé, la capacité énergétique cellulaire est augmentée. 

Le jeûne favorise la régénération pancréatique, la réparation d’ADN, la désacidification de l’organisme, la stimulation cérébrale, le rééquilibrage des fonctions naturelles, la vitalité   

20) Les différents types de jeûnes amènent un nettoyage de l’organisme et accélèrent la régénération cellulaire. Ils stimulent les capacités d’autoguérison du corps et soutiennent la longévité.

 -Jeune hydrique : il interdit les aliments et autorise les boissons. Il est notamment efficace pour l’élimination d’excès acides solubles (type cristaux) et pour une action purifiante sur le sang.

Jeune sec : il interdit aussi les boissons et peut se pratiquer sur 2-3 jours et doit être supervisé. Il permet nettoyer et drainer le système lymphatique qui contient les déchets colloïdaux, non solubles et améliore nettement l’état du système rénal 

-Jeûne diététique : il autorise les boissons (jus de légumes et de fruits, tisanes agrémentées de miel et peut se pratiquer aisément sur une semaine ou plus, car il y a un apport de vitamines et des minéraux.  Il permet l’élimination des toxines et des graisses de réserve ce qui régénère l’organisme et améliore son immunité.

-Jeûne thérapeutique : il est plus long (3 semaines généralement), vise une prise de charge de pathologies spécifiques et se pratique sous surveillance médicale.

Jeûne intermittent de 16 heures : il consiste à alterner des périodes de jeûne et des périodes d’alimentation normale. Il active les fonctions d’élimination, le déstockage des graisses, la régénération cellulaire, la gaine d’énergie.

17)  Chez le sujet neuro- arthritique sous vital, il y a une tendance à la nervosité, à la déminéralisation, à l’acidose et donc à fragilité ostéo-articulaire.

On lui propose une alimentation vitalisant et riche en nutriments :  oléagineux, graines germées, germe de blé, levure de bière, jus de légumes, pollen frais, algues de la mer, lacto-fermentation.  Il faut privilégier :   légumineuses et céréales complètes, herbes fraiches, légumes de saison, poissons, fruits de mer, viandes blanches, produits laitiers (brebis, chèvres).

Dans le choix des aliments, il faut éviter les aliments acidifiants, avec un index glycémique élève (produits sucrés, transformés et raffinées, les viandes rouges, etc.)  et plutôt préférer les aliments riches en minéraux alcalinisant (calcium, magnésium, potassium, sodium) .

Les agrumes et citrons resterons acides alors, il est donc préférable de les consommer avec modération et de les éviter en hiver. Il faut privilégier plutôt : bananes, poires, pruneau, pastèque, raisin et manger les en dehors de repas.

Les différents types de jeûnes amènent un nettoyage de l’organisme et accélèrent la régénération cellulaire. Ils stimulent les capacités d’autogérions du corps et soutiennent la longévité.

 -Jeune hydrique : il interdit les aliments et autorise les boissons. Il est notamment efficace pour l’élimination d’excès acides solubles (type cristaux) et pour une action purifiante sur le sang.

Jeune sec : il interdit aussi les boissons et peut se pratiquer sur 2-3 jours et doit être supervisé. Il permet nettoyer et drainer le système lymphatique qui contient les déchets colloïdaux, non solubles et améliore également l’état du système rénal  

-Jeûne diététique : il autorise les boissons (jus de légumes et de fruits, tisanes agrémentées de miel et peut se pratiquer aisément sur une semaine ou plus car il y a un apport de vitamines et des minéraux.  Il permet l’élimination des toxines et des graisses de réserve ce qui régénère l’organisme et améliore son immunité.

-Jeûne thérapeutique : il est plus long (3 semaines généralement) , vise une prise de charge de pathologies spécifiques et se pratique sous surveillance médicale .

Jeûne intermittent de 16 heures : il consiste à alterner des périodes de jeûne et des périodes d’alimentation normale. Il active les fonctions d’élimination, le déstockage des graisses, la régénération cellulaire, la gaine d’énergie.

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